EMILIENNE FARNY

EMILIENNE FARNY

  • EMILIENNE FARNY
L’oeuvre d’Emilienne Farny, (1938-2014) excite la curiosité, si ce n’est la ferveur, elle est fascinante, problématique, provocatrice à bien des égards, elle conjugue vision critique et vision éprise, maîtrise technique et insolence du regard.
Emilienne Farny a toujours pris le parti de la réalité. De peinture en peinture et de série en série, elle s’est obstinément consacrée à ce qu’elle avait sous les yeux: Paris en chantier, où elle a habité une quinzaine d’années, puis les villas cossues et les paysages aseptisés de la Suisse, les rives bétonnées du lac Léman, les décors urbains avec graff, publicité, parkings, sous-voie, fenêtres sur cour, bancs et trottoirs, etc., ainsi que son univers de peintre, ateliers et vernissages.

Kurzübersicht

L’ouvrage présente l’ensemble de l’oeuvre à travers quelques 150 reproductions, les textes de Jacques Chessex, Florence Millioud Henriques, Claude Reichler et Christophe Gallaz. Deux entretiens complètent le volume, l’un avec Emilienne Farny, l’autre avec Michel Thévoz. Une documentation photographique enrichit l’ouvrage.
49,00 CHF
ODER

Titelinformation

Emilienne Farny
Monografie
24 x 30 cm
240 pages
170 ill. en couleur, relié
Texte D/E/F
CHF 49.– / Euro 48.–
ISBN 978-3-03828-085-9

Autoren & Herausgeber

Emilienne Farny (1938-2014) a passé son enfance à Neuchâtel, où son père était avocat. De 1956 à 1960, elle étudie la peinture à l’Ecole cantonale d'art de Lausanne, avec notamment le peintre Jacques Berger. Elle s’installe ensuite à Paris, où elle découvre le pop art. Elle se consacre dès lors à la représentation de ce qu’elle a sous les yeux, qu’elle inaugure par la série des Chantiers. En 1971, elle revient en Suisse, à Lausanne, où le Musée cantonal des beaux-arts lui consacrera une exposition l’année suivante. Dans une longue série intitulée Le Bonheur suisse, elle représente les villas cossues, les paysages aseptisés et les rives bétonnées du lac Léman. À partir de 1985, dans Paysages après meurtre, la nature prédomine, détaillée avec une précision hyperréaliste, et contemplée par des personnages vus de dos. En 2003, dans la série des Vernissages, elle développe la réflexion picturale sur le thème du regard. Dans les séries les plus récentes, elle se consacre aux aspects les plus significatifs du décor urbain, graffitis, publicité, parkings, sous-voie, fenêtres sur cour, bancs et trottoirs, etc.